Comment dissoudre le béton ?

Comment dissoudre le béton ? Le ciment est le matériau le plus utilisé dans le monde, car il offre de grands avantages non seulement économiques, mais aussi mécaniques. Celui-ci, une fois durci, contient une solution très basique qui protège l’acier, ses composants peuvent réagir les uns avec les autres, pour améliorer ses performances.

Cependant, les qualités intrinsèques du béton peuvent induire des dommages. Par exemple, des gaz ou des liquides peuvent pénétrer à travers les pores du béton et modifier la solution de ciment, diminuant sa protection contre la corrosion des métaux. Les réactions entre les composants du béton peuvent également être nocives si elles se prolongent longtemps après le durcissement du matériau.

Les principales pathologies du béton, qui n’influencent pas directement la corrosion de l’armature, sont les suivantes :

• Attaque de lixiviation

Cette attaque concerne des bétons en contact avec de l’eau douce (à faible teneur en sels minéraux) dans des réservoirs, ou dans des aéroréfrigérants (par transmission). Il se traduit par une élimination de la phase de collage du ciment par dissolution progressive et apparition du squelette d’agrégat.

• Troubles de la magnésie ou des grains de chaux

Ces troubles ne sont pas très fréquents. Ils sont dus à la présence de certaines impuretés dans le ciment ou dans les granulats. Ils apparaissent par des surplombs locaux, généralement sur le toit, à l’intérieur des bâtiments. Troubles de la pyrite des agrégats Cette détérioration se traduit par l’apparition progressive de taches de rouille spécifiques et très intenses, accompagnées de la formation d’un trou. Ce processus très particulier est induit par l’oxydation de la pyrite (sulfure de fer) en milieu alcalin. Mais cela ne compromet pas la structure.

• Alcalis – réactions

Les réactions alcalines sont le résultat d’une réaction chimique complexe, qui se produit entre certains types de granulats, qui contiennent certains types de silice réactive (silice amorphe ou cryptocristalline) et les alcalis du béton en présence d’humidité. Ils s’accompagnent de la formation de gels expansifs alcalino-silico-calcaires. On observe les aspects suivants : fissuration du réseau, souvent soulignée par des traces d’humidité et d’exsudation du gel, fissures dans le sens des contraintes des parties de la structure, sollicitées par des tensions antérieures ou postérieures, formation de rupture lorsqu’il s’agit de certaines espèces à réactivité très rapide contenues dans les granulats, proches de la surface du béton.

• Perturbations dans les réseaux de traitement d’eau

Les stations d’épuration des eaux usées et les longs égouts font que les effluents s’attardent longtemps. Il en résulte le dégagement d’hydrogène sulfuré dû aux bactéries sulfato-réductrices, qui sont à l’origine de nuisances néfastes : mauvaises odeurs, toxicité, corrosion des métaux et détérioration du béton.

En milieu émergent et aérobie, les bactéries Thiobacillus sont aussi principalement responsables de l’oxydation des sulfures en acide sulfurique, qui endommage le béton sur lequel elles poussent. Les processus sont caractérisés par la formation d’une pâte blanchâtre, et sont plus présents dans les arches structurelles et les lignes d’écoulement d’eau.

• Troubles de l’environnement sulfatés

La plupart des troubles observés au contact des sols ou des eaux de surface sont dus à la présence de sulfates. Il s’agit principalement des aluminates de calcium dans les ciments. Les réactions chimiques entraînent la formation d’ettringite expansive. Formation retardée de l’ettringite Ce désordre fait référence au béton chauffé. Lors de la prise du ciment, une élévation de température élevée (par exemple, due à une cuisson à haute température ou un échauffement naturel induit par un ciment à prise rapide dans les structures massives, en été) empêche la formation d’ettringite primaire, mais laisse de l’aluminate tricalcique, des sulfates et de la chaux disponibles Concrètement. Ces composants réagissent ensuite quelques années plus tard, si les conditions (humidité, température) s’y prêtent.

• Troubles chimiques

De nombreux produits chimiques (engrais contenant des nitrates d’ammonium, des acides minéraux ou organiques comme dans les industries laitières, etc.) peuvent également attaquer le béton, avec une intensité correspondante, qui dépend de son agressivité ou de l’environnement (température, humidité, etc.).

Enfin, d’autres troubles ont des origines chimiques (ou physico-chimiques). Ils sont dus : aux agents de démoulage, aux additifs, au type de ciment et de mise en place du béton (taches superficielles), au séchage prématuré de la surface du béton ou, au contraire, au gel de la surface du béton (effritement).

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• Plus grande imperméabilité.
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